Entrevue et rédaction : Yves-Cédric Koyo, Développement économique de la MRC de Deux-Montagnes
Fondée en 1951, l’entreprise Assurances St-Georges & Filles est le fruit du travail de M. Maurice St-Georges, grand-père d’Annie St-Georges. À la suite du décès de M. St-Georges, c’est son fils Michel qui continue de faire briller l’entreprise, et ce, durant près de 40 ans. Le cabinet en assurances de dommage est aujourd’hui une entreprise familiale comptant trois générations. C’est depuis 2015 qu’Annie St-Georges est la digne représentante de la troisième génération et poursuit la mission et la croissance de l’entreprise.
Quelle est votre principale motivation à être entrepreneure ?
Malgré que j’aie toujours fait preuve de leadership, je ne croyais pas un jour prendre la relève de l’entreprise familiale! J’ai étudié en design d’intérieur et j’ai commencé ma carrière dans le domaine du voyage… j’étais loin des assurances! J’ai par la suite travaillé pour de grandes compagnies d’assurances, ce qui m’a permis de mieux connaître mes forces et de me diriger vers ce qui avait toujours été près de mes valeurs profondes, l’entreprise que mon grand-père avait fondée et que j’avais l’opportunité d’acquérir.
Quel a été votre plus grand défi en affaires ?
J’ai connu mon plus grand défi en affaires immédiatement après avoir pris la relève de l’entreprise. L’entreprise avait un historique de plus de 63 ans d’opération et d’existence. Il a fallu que j’adapte le fonctionnement de l’entreprise à ma vision d’entrepreneure. Cela a généré un changement important à l’interne autant au niveau des méthodes de fonctionnement que du personnel. J’ai dû appliquer plusieurs stratégies pour forcer le changement et aujourd’hui je suis très satisfaite de là où mon équipe et moi sommes rendues. Ça peut paraitre anodin, mais modifier l’organisation physique et spatiale des bureaux a permis d’accélérer l’adaptation des employés au changement. Durant cette adaptation, pour moi le plus important a été de préserver la mission de l’entreprise qui est de toujours veiller au meilleur intérêt des clients dans le but de leur offrir la tranquillité d’esprit qu’ils recherchent.
Si vous aviez un conseil à donner aux jeunes qui souhaitent se lancer en affaires, quel serait-il ?
Il faut travailler fort tout en ayant du plaisir. Il faut se concentrer sur ses objectifs, mais il faut être prêt à revoir son plan de match afin bien s’adapter au changement et aux nouvelles circonstances qui pourrait se présenter à vous.
Quelle est votre plus grande fierté ?
Je suis très fière d’être la 3e génération à la barre de l’entreprise et je me dis que peut-être bien que ma fille en sera la 4e. C’est tout un défi de concilier mon rôle de mère monoparentale et mes ambitions professionnelles! Avec le temps, j’ai réussi à trouver un équilibre.
Quelles sont vos passions à l’extérieur du métier ?
À l’extérieur du travail, mes passions sont ma famille, et mon implication dans le milieu. J’aime beaucoup m’impliquer dans ma MRC, notamment au sein de la Fondation de l’Hôpital de Saint-Eustache, auprès des jeunes et dans le bien-être des enfants. Je m’implique en temps et aussi en argent, que ce soit personnellement ou par le biais de mon entreprise.
Où vous voyez-vous dans 10 ans ?
Dans une dizaine d’années, je me vois bien enseigner l’assurance. J’ai le goût de contribuer à préparer la relève dans le domaine de l’assurance au sein de l’entreprise.
Quelles sont vos principales influences ?
Je n’ai pas particulièrement de modèle d’hommes ou de femmes entrepreneurs reconnus auxquels je m’identifie. Je vous dirais que mes plus grandes influences ont clairement été mes grands-parents.
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